Il est intéressant de lire le même récit dans les autres évangiles (Marc 14:32-42 et Luc 22:39-53) afin de saisir les aspects plus ou moins marqués de ce moment crucial dans le ministère terrestre de Jésus.
Lorsque l'ange annonce à Marie qu'elle sera enceinte sans connaître d'homme, elle va le croire et se soumettre en acceptant ce qui va en résulter (v. 35-38). Dans sa prière, Marie exprime un certain nombre de conséquences heureuses, mais il y en a aussi d'autres: être renvoyée par son fiancé (Mt1:19), incompréhension dans son entourage; et vous pouvez continuer la liste.
Au moment où Marie prononce cette prière, elle n'est que fiancée (v. 27), et même vierge (v. 34). Nous découvrons donc cette grande foi et cette confiance qui l'animent et qui la remplissent de joie, alors que rien ne s'est encore passé dans son corps. Elle est ébahie à la pensée qu'un Dieu si grand ait pu penser à elle. Elle ne mérite pas cet honneur exceptionnel qui lui est fait. Au lieu de s'enorgueillir, elle donne gloire à Dieu.
Acceptons-nous de nous soumettre à la volonté de Dieu quelles qu'en soient les conséquences? (v.38)
Quelle est notre réaction lorsqu'un privilège ou un honneur nous est fait: l'orgueil ou la louange à Dieu? (v. 48-49)
Dans notre vie de prière, quelle est la part consacrée à la louange et l'adoration? Nous arrive-t-il de dire la grandeur de Dieu, d'énumérer certains de Ses attributs?
Nous arrive-t-il d'être pleins de joie à cause de Dieu, notre Sauveur? (v. 47)
Dans nos prières, peut-on discerner une dose de foi (c'est-à-dire être convaincu de la réalité de ce qu'on ne voit pas et être sûr de ce que l'on espère - voir Hébreux 11:1)?
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